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Le stage civique à Sciences Po :

témoignage de deux étudiantes engagées à la Fondation Claude Pompidou

 

 

Pourquoi un parcours civique ?
Sciences Po, un bien grand mot. Dans l’imaginaire collectif, c’est l’école où les étudiants ne s’intéressent qu’à la politique, l’excellence et la compétition. Pourtant, Sciences Po a à coeur que ses étudiants s’investissent pour les autres. Depuis deux ans, l’école a mis en place un parcours civique obligatoire pour les étudiants de première et deuxième année, une façon de promouvoir l’engagement citoyen chez les étudiants et de leur permettre de mettre les pieds là où ils ne les auraient pas mis spontanément.

 

Qu’est-ce que le parcours civique ?

Il se décompose en deux temps : un stage d’un mois dans une association qui oeuvre pour les personnes vulnérables, suivi, l’année suivante, de 75 heures d’action au sein d’une association qui peut être différente de la première.

Le but : promouvoir l’intérêt général, la solidarité mais aussi prendre conscience des réalités sociales au contact de personnes fragilisées. Les étudiants choisissent leur association, ce qui rend le parcours civique très personnel et cohérent avec leurs perspectives professionnelles et humanistes.

 

Pourquoi la Fondation Claude Pompidou ?
Gabrielle et moi avons choisi de réaliser notre stage civique à la Fondation Claude Pompidou. Elle propose à des bénévoles de se rendre auprès de personnes âgées ou handicapées, à domicile, à l’hôpital ou en maison de retraite. Ces rencontres, sorties, discussions permettent le maintien du lien social.

Qu’elles ont été nos missions ?
Lors de nos visites au domicile de personnes handicapées, nous avons pu offrir un répit aux parents et créer par le jeu, une relation forte avec les enfants. Nous sommes également intervenues dans des Ehpad et hôpitaux pour partager un vrai moment de discussion que les soignants, sollicités par les soins, ont rarement le temps de proposer. Nous avons participé à des sorties au parc ou au musée organisées afin que les résidents puissent continuer à accéder à des activités sociales et culturelles.

En complément de ces missions concrètes, nous avons travaillé sur un certain nombre de projets : développement d’un partenariat avec les associations étudiantes à Paris, mise en place de sorties collectives en minibus à Nice pour personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, dispositifs de recrutement de nouveaux bénévoles…